Avez-vous eu entendu parler de Marguerite Porracchia ? Il est vraisemblable que non. Elle n’a même pas de page Wikipedia, le désespoir est total.
Marguerite Porracchia-Aubier a dessiné des modèles pour l’atelier de Lanvin de 1918 à 1950. Elle a aussi donné des cours sur la mode et l’histoire du costume.
Pour ma part je suis séduite par ses dessins des années 1920.
Et pourquoi je vous parle d’elle ? Parce que plusieurs de ses dessins sont exposés à Paris, au musée des Arts décoratifs, dans le cadre de l’exposition Le Dessin sans réserve (un jour, les musées rouvriront).
Ses silhouettes élégantes me semblent pleines d’humour. Pas de charme ou de tendresse, ni de réalisme, mais une évocation lointaine. Une silhouette moderne en dépit de ces grandes robes et des capelines. Elles sont hors du temps, intemporelles, légères.
Paris-Biarritz. La robe de bal pour la villégiature, pour la mère et la fille, mais déjà la même silhouette et l'air hautain. Un corps disproportionné pour laisser toute la place au jupon !
Et les deux copines qui médisent et qui comparent leur robe ? Silhouette plate, pas de sein, pas d'épaule, pas de bras, pas de corps plantureux ni de corps de sportives, pas de cheveux non plus, tout en longueur.
Alors qu'ici fleure bon le parfum de l'ancien temps.
Réjouis toi, je ne connais pas!^_^
RépondreSupprimerToute une époque...
Une époque pas encore bien décidée entre les tenues inspirées du XVIIIe siècle, les grands falbalas et la petite tenue moderne et sportive.
Supprimerc'est vraiment d'une grande élégance, fluide, léger, précieux c'est magnifique
RépondreSupprimerOui j'ai eu un coup de coeur pour les 3 ou 5 dessins qui sont exposés et je suis un peu déçue de ne pas en savoir plus sur elle.
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