La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 21 janvier 2021

Est-ce que c’est toi le préposé au rafistolage de vies ?

 Shigeru Mizuki, Kitaro le repoussant tome 3, traduit du japonais par Sataoko Fujimoto et Éric Cordier, parution originale en 1967, édité en France par Cornélius.

 

Après mon billet enthousiaste sur NonNonBâ (album lu 2 fois avec autant de plaisir), je me suis empressée de découvrir Kitaro le repoussant.

De quoi s’agit-il ? D’un petit garçon euh… bizarre, un yokai, chargé de résoudre les problèmes de relation entre yokai et humains (disparitions, envoûtement, âmes avalées et divers). Le volume rassemble plusieurs histoires parues dans des journaux. Certaines sont un peu trop courtes et sont simplement distrayantes. D’autres sont plus longues et complexes. Elles permettent de découvrir Kitaro, un peu trop inexpressif pour mon goût, aidé par son œil de père (et oui), aux prises avec divers monstres.

Nous ne sommes pas dans un Japon mythique. Il y a un ministre de la Défense et une guerre au Viêt-Nam et pourtant ces créatures sont hors du temps. L’une d’elles est un vampire étrangement occidental, ami des chauve-souris (on dit nous qu’il a beaucoup voyagé). Il y a une mer de sable. Il y a un yokai qui est ami et ennemi tout à la fois, qui tente d’escroquer les humains de la façon la plus contemporaine qu’il soit (un personnage réussi).

Les moments effrayants alternent avec d’autres plus grotesques, voire franchement loufoques. Cela marche plutôt bien. Certains découpages de vignette sont hardis. Bref, une découverte tout à fait distrayante et intéressante !

 




2 commentaires:

keisha a dit…

Heu pas sûr que j'adhère. ^_^

nathalie a dit…

Ah le manga, ça change de George Eliot.