Stanislas Moussé, Le Fils du roi, Le Tripode, 2020.
À la fin d’une Longue vie, le fils du roi part à son tour en quête d’aventures et d’exploits. Il est un peu premier degré mais courageux et commence par voler l’épée que gardait un géant sanguinaire. Géant qui se réveille et dévaste tout. Tout. Heureusement, une magicienne débarque avec ses grandes vaches et sa multitude de petits oiseaux.
Cet album est parfaitement dans le ton d’une Longue vie et peut d’ailleurs être lu de façon totalement indépendante. À nouveau ces images très effrayantes. Je trouve que Moussé a une capacité particulière pour rendre en noir et blanc, et avec d’innombrables détails, les scènes de carnage. À côté, il y a la forêt bucolique, avec tous les animaux qui paissent joyeusement, façon Jardin d’Éden. Et la magie de la fumée et des oiseaux, pleine de poésie et de mystère de la vie. Le dessin est à la schématique et expressif, effrayant et amusant. On voit de grandes planches avec de touts petits détails. Les pages sont à regarder de très près ou à considérer avec plus d’ampleur. C’est du noir et blanc sans parole.
C’est une quête de soi, la naissance d’un héros.
Connais pas, mais au moins c'est très personnel!
RépondreSupprimerJ'ai repéré d'autres albums de lui, curieuse de les lire.
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