La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 6 mai 2021

Certains cow-boys ont entendu leurs chants répétés au lointain, le soir, au coin du feu.

 Ced et Mino, Jack et le Jackalope, éditions Makaka, 2019.

 

On est dans l’Ouest, au pays des cow-boys. Jack est le fils d’un véritable héros local et s’ennuie un peu. Il aimerait bien, lui aussi, accomplir des exploits. Par exemple, en capturant le Jackalope, un adorable lapin à cornes et à la bouche en cœur.

Adorable, non ?

Nous retrouvons ici les codes de la BD de l’Ouest (avec tous les clichés) : les cow-boys, le lasso, les bandits, les Indiens… Il y a en plus de l’humour, ne serait-ce que dans l’évocation des monstres locaux, qui sont aussi monstrueux que moi. On a aussi des coyotes un peu crétins, un délire sur les légumes, une moquerie sur le rapport supposé des Indiens à la nature, des gens qui s’appellent tous pareils… et l’envie irrésistible des enfants de se lancer dans la grande aventure !

C’est tout à fait charmant et futé.

 

 

L’avis enthousiaste de Lili Galipette, elle aussi fane de carotte, mais qui en parle bien mieux que moi.

 

2 commentaires:

keisha a dit…

Ah oui le jackalope, une sorte de dahu local?

nathalie a dit…

M'enfin, le cri du Jackalope le soir au fond des bois fait peur, même aux coyotes !