Guy Delisle, Chroniques de jeunesse, 2021, Delcourt.
Un album où Delisle raconte quelques étés de sa jeunesse, ceux passés à travailler dans une usine à papier de Québec, pour pouvoir financer ses études. Les machines, les ouvriers, les horaires, les gestes du métier, la sociabilité (ou pas) entre collègues… Une culture bien différente de celle d’un blanc-bec des années 80. Ici, les combats ouvriers (pour la sécurité, pour avoir des consignes en français) sont encore vivaces. Ici, ne travaillent que des hommes. Ici, on évite d’être différent. Une plongée dans le monde de l’usine et c’est assez intéressant, même si le ton est très sobre et distancié.
En parallèle, Delisle raconte comment il dévalise la bibliothèque du quartier pour découvrir les auteurs qui seront autant de modèles pour lui (et à qui son style d’amibe ne rend pas vraiment hommage). À l’arrière-plan il y a la relation avec son père, surtout faite de silence et de solitude.
L’album est en gris, avec des taches orange qui se baladent.
Merci Estelle pour la lecture !
L’avis de Jérôme assez mitigé et l’avis de Karine qui a davantage apprécié.
Guy Delisle sur le blog :
j'ai bien aimé (non, pas de billet), d'abord c'est Delisle!
RépondreSupprimerJe ne suis pas si enthousiaste même si j'ai plutôt aimé.
SupprimerJe lis très peu de B m'as j aime bien cet auteur
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé celui en Corée du Nord, la Birmanie aussi, mais je ne suis pas à l'aise avec son ton, un peu monocorde pour moi.
SupprimerJ'avais beaucoup aimé ses CHroniques birmanes, moins les suivants. Ce que tu dis de celui-ci (distance) est exactement ce que je reproche, dans une moindre mesure j'ai l'impression, aux autres que j'ai pu lire. Donc je passe sur celui-ci.
RépondreSupprimerJe l'ai lu parce qu'on me l'a offert, mais je partage ton avis.
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