Seamus Heaney, La Lucarne, parution originale 1991, traduit de l’irlandais par Patrick Hersant.
« Le tir »
C’était le bon temps –
taper dans un ballon de cuir
plus juste et plus loin
qu’on ne l’aurait cru !
Il crépitait
dur et rapide par-dessus
herbe et pâquerettes,
il faisait un bruit sourd
mais il chantait aussi,
capturant les sons
clairs et secs.
Parfois le gardien l’attrapait au vol
et c’était un cri sur la touche :
Vas-y, tire ! Quel coup de pied,
et quelle incroyable chandelle !
Était-ce toi
ou le ballon qui toujours
continuait de s’élever,
de plus en plus haut,
libre lugubrement ?
Bon, je m'intéresse aux sculptures.
RépondreSupprimerEt la poésie ? Et le foot ?
SupprimerHeu, moyen moyen. ^_^
Supprimerle foot ? quésaco ?
RépondreSupprimerje connaissais le poète de nom mais pas du tout son oeuvre, je ne suis pas très sensible à une poésie aussi ancrée dans le réel
Il y a aussi des poèmes sur la pêche à la ligne et sur son père.
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