Keigo Shinzo, Mauvaise herbe, volume 1, parution originale 2018, traduit du japonais par Aurélien Estager, édité en France par Le Lézard noir.
C’est l’histoire d’une rencontre entre Yamada, un policier triste, pensant sans cesse à sa fille décédée, et Shiori, une lycéenne qui enchaîne les fugues et « trouve refuge » chez des types en mal de mineures à violer. Abandonnée par sa mère et les services sociaux, n’est-elle qu’une mauvaise graine ? Les deux ont un point commun : ils nourrissent Roco le chat de gouttière tout pelé.
C’est une histoire urbaine malheureuse. Le récit se déplace d’une maison close au commissariat, aux habitats précaires à la limite du taudis où vit la mère de Shiori, aux grands immeubles impersonnels où vivent les hommes qui assurent à la jeune fille qu’elle sera en sécurité chez eux, aux rues et aux gares où l’on traîne quand on a nulle part où aller, aux terrains vagues le long de la rivière où l’on vient caresser le chat pelé.
Cela ne peut qu’aller de mal en pis, mais ce premier volume se clôt sur un moment d’apaisement, dont on sait qu’il ne peut être que provisoire.
Grâce à Laurent (merci !!!) j’ai lu le volume 2, dont je ne vous dis rien, mais il est très bien et je vais me débrouiller pour lire les volumes suivants. Je vous en reparlerai !
Pour le chat, peut être... Sinon, pas tentée... ^_^
RépondreSupprimerLe chat a plutôt un rôle mineur, je dois reconnaître.
Supprimeralors si le chat n'est pas plus présent, je passe aussi ;)!
RépondreSupprimerVous êtes trop pures pour ce manga !
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