Florent Chavouet, Touiller le miso, 2020, Piquier.
Un album pour faire un voyage au Japon.
Le narrateur est invité au Japon pour découvrir… non le miso, mais le saké. Au programme culture, fabrication, dégustation, rites sociaux… Je ne sais pas ce qu’il en a retenu, mais l’album constitue un voyage poétique.
Il y a peu de paroles, mais j’ai notamment apprécié la façon dont il apprivoise et reprend la culture visuelle japonaise : celle de la peinture traditionnelle, celle des mangas, celle des logos des diverses marques (notamment alimentaires) qui font le quotidien des Japonais. Je pense que cela nous est tous arrivé, en voyage, de garder (ou de photographier, maintenant qu’Instagram existe) cet emballage de gâteau ou de bonbon ou le ticket de machin parce que le logo, l’inscription, le graphisme nous a semblé exotique. On le retrouve 3 mois après tout froissé et cela nous rappelle des souvenirs.
L’album alterne entre grandes planches et petits dessins. Il y a plusieurs vues et descriptions des petites épiceries où l’on peut boire de la bière ou du saké.
Un graphisme parfois échevelé, mais j'aime bien.
RépondreSupprimerJe pense que les formes des lettres peuvent être difficiles à lire pour quelqu'un qui voit mal, mais oui, sinon, beaucoup de charme.
SupprimerC'est vrai que ce n'est pas toujours évident à lire Chavouet, mais j'aime beaucoup le point de vue qu'il adopte, que ce soit dans le graphisme ou dans le récit.
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu cet album, je le note.
Oui, c'est très plaisant, c'est une bonne approche du pays.
SupprimerIls sont délicieux les albums de Chavouet sur le Japon :)
RépondreSupprimerIls donnent envie de se balader dans ces petites boutiques au milieu de la nuit !
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