Arnaud Descheemacker, L’Oreille de la forêt, 2022, édité par Un chat la nuit.
De grands dessins aquarellés. La forêt est envahie par des instruments de musique. Le petit texte fait attendre quelque chose… mais rien et on referme. Alors, on reprend l’album, en regardant les dessins et en lisant les textes à voix haute.
La forêt se présente coupée, comme si nous l’observions à travers un terrarium. Nous voyons le biotope complet des différents animaux, depuis le feuillage jusqu’aux petits tunnels où tout le monde se croise. Un instrument de musique repose dans une tanière ou dans l’herbe, étrange, incongru, poétique. En face deux lignes de textes cachent une homophonie approximative (ou pas), une allusion à l’instrument. Un concert de clarinettes et de souriceaux, de violons et de chouettes, de lapins et de triangles se préparerait-il ?
Tout cela est doux et poétique. C’est bien joli.
L'auteur a un porte-folio à parcourir.
Mais je veux découvrir ça!!! Un blaireau dans le premier, c'est juste?
RépondreSupprimerUne famille de blaireau. Dans le second une souris et un reptile qui dort dans son trou.
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