Jean-Pierre Siméon, sans titre, Recueil Le Bois de hêtres, 1998.
dont la jeunesse nous délie ?
Que faire donc de ces heures qui rien ne pèsent
et fraîchissent à nos lèvres,
de ce jour qui tremble au tremblement des doigts,
comme une harpe ?
Il y a trop à dire
et nos mains malheureuses
appellent le front d’un enfant qui les justifiera.
On ne prononce pas la joie,
on voudrait l’étreindre plus douce que la peau,
et que la peau garde mémoire de sa brève fatalité.
Quand on se couche au soir
après l’effroi banal des journées,
quand on se couche au plus profond, sous l’étoffe,
on implore la joie :
Ah, que ton souvenir un peu encore
demeure à notre épaule !
Petite semaine d'interruption (encore des musées et des amis), tout redémarre bientôt !
tu nous laisses avec un poète que j'aime
RépondreSupprimerJ’aime beaucoup. Je l’ai découvert grâce à une amie du club de lecture.
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