Jules Supervielle, Sans titre dans Les Amis inconnus, 1934
La lampe rêvait tout haut qu’elle était l’obscurité
Et répandait alentour des ténèbres nuancées,
Le papier se brunissait sous son regard apaisé,
Les murs veillaient assourdis l’intimité sans limites.
S’il vous arrivait d’ouvrir des livres sur des rayons
Voilà qu’ils apparaissaient avec leur texte changé,
Et l’on voyait çà et là luire des mots chuchotants.
Vous déceliez votre nom en désarroi dans le texte
Et cependant que tombait une petite pluie d’ombres
Métamorphosant les mots sous un acide inconnu,
Un dormeur rêvait tout bas près de sa lampe allumée.
Quelques jours de vacances pour moi et je reviens bientôt...
T'es où? Réponse quand tu voudras, avec les billets, je le sens. Profite bien.
RépondreSupprimerSamedi 20 mai au soir, je peux répondre : à la maison ! Et avant en Normandie.
Supprimercomme j'aime ce poète
RépondreSupprimerOui j’aime bien aussi !
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