Découverte de Cherbourg

 

Suite de mes aventures estivales

Après avoir séjourné une semaine à Bath (je vous ai parlé des bains romains, de Jane Austen et de l’architecture du XVIIIe siècle, des balades avec les écureuils et les lapins et de l’incroyable et merveilleuse cathédrale de Gloucester), j’ai passé deux jours à Poole sur la côte (et j’ai abondamment marché). Le vendredi est arrivé et c’était le jour pour prendre le ferry et regagner la France.

Après quelques heures de traversée, arrivée triomphale à Cherbourg.

Cherbourg, vu de Marseille, c’est un peu le bout du monde (attendez que j’aille à Brest), mais j’ai décidé de profiter de l’opportunité offerte par ce trajet en ferry pour découvrir le Cotentin. Je n’y retournerai peut-être pas tout de suite. Avant de partir, la ville ne m’évoquait pas grand-chose à part les sous-marins et un musée d’art.

Et donc ?

Je suis ravie.

C’était la semaine où une nouvelle canicule s’installait en France. À Cherbourg, grosse pointe de température à 25 degrés, autant dire que pour moi, c’était le mois de mai. J’ai pu marcher à loisir sans avoir trop chaud.

La ville actuelle de Cherbourg est constituée du rassemblement de cinq communes, l’ensemble formant une agglomération de taille raisonnable.

La rade est issue des aménagements des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, une rade immense avec une digue artificielle de 4 kilomètres, face aux côtes anglaises. Aujourd’hui, les navires à voiles ont été remplacés par les sous-marins. Quand on arrive depuis le large, on ne peut manquer de voir l’immense gare transatlantique de style Art déco, aménagée en Cité de la mer.

C'est d'ici que partaient les grands paquebots transatlantiques et où débarquait le monde entier. Les installations sont conservées, impressionnantes.

La Cité de la mer est le musée principal de la ville, très fréquenté. On y visite :

· La halle avec des sous-marins historiques, dont on ne sait pas bien s’ils viennent d’expéditions scientifiques ou de science-fiction.

·      Le sous-marin à propulsion nucléaire Le Redoutable. Je n’ai pas fait cette visite, mais les salles d’information sont très intéressantes, on y apprend pas mal de choses.

·      Une exposition sur les océans avec des aquariums. Je suis en général sceptique sur ce genre d’endroits, mais il faut reconnaître que c’est le seul aquarium que j’ai visité où les salles sont presque silencieuses, pas de familles qui crient partout. C’est particulièrement bien fichu.

·      Une exposition sur le Titanic et les grands paquebots en général. Elle est très bien faite, mais j’ai préféré celle du musée de Gênes.

Il y a aussi le très beau musée d’art Thomas Henry, avec une incroyable collection de peintures. Comme dit un ami « il n’y a rien à jeter ». Au mois d’août, il y avait une exposition sur Nicolas de Crécy.

Une petite balade en ville permet de découvrir rapidement les lieux principaux (cathédrale, jardin public, maisons anciennes, places principales, etc.), avec pas mal d’endroits marqués par la Seconde guerre mondiale. Ne nous mentons pas : c'est petit et il n'y a rien d'extraordinaire. Mais c'est agréable. Disons que c'est aussi très reposant.

Le hasard a fait que je suis arrivée un vendredi. Or le marché se tient le samedi ! J’ai donc pu m’approvisionner en délicieuses groseilles très sucrées, mais aussi en fraises, tomates, crevettes, brioches, patates, fromages… J’ai plutôt très bien mangé.

(Il y a aussi Les Parapluies de Cherbourg.)

J’ai profité du premier jour pour m’approvisionner en cartes de transport et en dépliants et j’ai passé les jours suivants à randonner dans le Cotentin. Je vous en parlerai la semaine prochaine.

Ce billet constitue une participation au mois des villes "Sous les pavés les pages" copiloté par Ingannmic et Athalie, mois pour lequel il y aura une seule lecture, mais un peu plus de tourisme.