Un petit livre qui a attiré ma curiosité
car il mêle Cuba et Hemingway. C’était une lecture agréable, prenante, même si
je ne suis pas certaine qu’il en reste grand chose dans quelque temps.
Le récit se place vers la fin des
années 90, à Cuba. À la Finca Vigía, la maison d’Hemingway, devenu un musée
mort depuis longtemps, un ouragan a déraciné un arbre et déterré un cadavre et
les deux balles qui l’ont tué. La police confie l’enquête au Conde, flic à la
retraite, un peu écrivain, ex admirateur de l’américain. Il se plonge
dans la vie d’Hemingay, rencontre les derniers survivants de cette époque… et
boit du rhum.
En parallèle, on suit quelques
heures de la vie d’Hemingway, âgé, alcoolique. Le roman évoque sa vie violente,
son goût pour les armes, la chasse et la tauromachie, la vie guerrière sous
toutes ses formes. Ça n’en fait pas un portrait très sympathique mais
troublant, humain, empreint de pathétique et de puissance.
Le roman de Padura est court, se penche plus sur Hemingway (très envie de relire ses livres maintenant) que sur Cuba, à l’exception du rhum et des combats de coq. C’était une parenthèse agréable dans le temps. Ah… et la petite culotte d’Ava Gardner fait une superbe apparition.
Je n’ai pas trouvé qui avait tué le mort, ni qui diable cela peut être. Mais j’ai découvert une chose triste, personnelle et définitive, j’ai découvert qui je voudrais qui soit l’assassin.
Je n’ai pas trouvé qui avait tué le mort, ni qui diable cela peut être. Mais j’ai découvert une chose triste, personnelle et définitive, j’ai découvert qui je voudrais qui soit l’assassin.
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Mais cela, Conde, toute la Havane le sait… Ce qui est
incroyable, c’est qu’il t’ait autant plu à une époque.
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J’aimais sa façon d’écrire.
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À d’autres, mais pas à moi. Tu aimais aussi le
bonhomme.
Nouvelle participation au
challenge les 12 d’Ys d’Yspaddaden pour la catégorie auteurs latino-américains". Et d'ailleurs l'avis d'Yspaddaden sur ce livre.
Je t'engage à lire "Les brumes du passé", l'intrigue est beaucoup plus prenante.
RépondreSupprimerAh je note ce titre, c'était mon premier Padura.
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