Nicolas de Crécy, Période glaciaire, 2005.
Une bande d’explorateurs s’avance
sur la glace, à la recherche des traces d’une civilisation disparue – la nôtre.
La troupe comprend notamment Hulk, un chien croisé de cochon qui parle comme un
humain. Un séisme, et Hulk bascule dans le Louvre, enfoui sous la neige. Quel
est le rôle de ce palais où sont conservées des images ? Personne n’y
comprend rien.
Cette bande dessinée se moque tout d’abord gentiment du travail des archéologues qui tente des interprétations élaborées à partir d’un bout de rien (ce grand bâtiment marqué « Rungis » est sans doute un temple, non ?)*. Elle rend également hommage aux œuvres du Louvre et à la capacité humaine de faire de grands efforts pour sauver ces chefs d’œuvre de l’humanité. Les explorateurs ne connaissent pas réellement la peinture figurative et ne comprennent pas comment un objet plat peut donner l’illusion de la profondeur, de la vie, de la chair… Pour eux, c’est un mystère.
Le côté « roman d’aventure
et d’exploration » m’a plu bien sûr. J’avoue cependant être légèrement
restée sur ma faim, je trouve que Crécy effleure son sujet, avec beaucoup de
poésie, certes, mais voilà…
* Pour reprendre les mots d’une
amie archéologue, « quand on ne sait pas ce que c’est, c’est rituel ».
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