Anonyme, Le Livre sans nom, traduit de l’anglais par Diniz Galhos,
publication originelle en 2006.
À mon tour de dévorer d’une
traite ce thriller fantastique !
Le début du roman se déroule dans
un bar miteux d’une ville perdue où a lieu une belle fusillade. Cinq ans plus
tard, le bar miteux est toujours là et la journée s’annonce aussi pourrie.
Entre temps, des moines partent à la recherche d’une pierre bleue que tout le
monde convoite. Parmi les différents personnages, il faut compter : un
sosie d’Elvis, une jeune femme amnésique mais qui survit à tout, des moines pro
de karaté, des gangster, un barman un peu paumé et bien sûr le Bourbon Kid qui
avance sous sa capuche. Le tout évoluant dans une ville violente et pleine
d’alcool, à la limite de la civilisation, dans un contexte d’éclipse de lune et
de carnaval. Ah oui et à un moment, il y a des vampires.
C’est un thriller dans les règles
de l’art avec alternance de points de vue, retournements de situation, meurtres
en pagaille, apparition du surnaturel, jeunes héros naïfs, etc. On cite souvent Tarantino pour décrire l’atmosphère de
« n’importe quoi est possible du moment que cela soit trash », cela
s’applique particulièrement bien aux scènes d’art martial et aux affrontements
déguisés, tout le monde ayant des costumes de super héros.
Le roman est terrifiant et drôle,
voire grotesque. Il manie une mythologie de bazar, adressant de multiples clins
d’œil à la culture populaire. Avec tout ça, le lecteur ne peut s’empêcher de
ressentir une sympathie pour certains personnages, même s’ils finiront sans
doute pourtant comme les autres.
Un vrai petit plaisir de lecture
(même si l’on ne comprend pas tout).
Sa capuche recouvrait son
visage : en principe, Sanchez pas pu être sûr qu’il s’agissait bien de
lui. Mais, quand on a vu un homme tuer de sang-froid tous les clients d’un bar
plein à craquer, on le reconnaîtrait même s’il se cachait derrière un arbre
distant d’un kilomètre et demi. Même de nuit.
Les avis de Richard et de Joyeux Drille.
Challenge Destination PAL - la liste de lecture.
J'en garde un bon souvenir, même si je n'ai pas lu les suivants.
RépondreSupprimerTout pareil.
SupprimerJ'avais beaucoup apprécié ce roman déjanté. C'est vrai que ça fait penser à Tarantino mais aussi John Woo et Roberto Rodriguez. Les suivants sont dans la même veine.
RépondreSupprimerJe connais moins les autres références, j'avoue.
SupprimerDepuis le temps, j'aurai pu me laisser tenter, mais non... C'est justement ce côté foutraque et bizarre qui me bloque...
RépondreSupprimerAh faut aimer le bazar et le n'importe quoi, quand même un peu, c'est sûr.
SupprimerC'est complètement déjanté et ça m'a plu. Mais j'ai passé mon tour sur les suivants.
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