La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 29 juillet 2015

Sanchez avait horreur que des inconnus entrent dans son bar.

Anonyme, Le Livre sans nom, traduit de l’anglais par Diniz Galhos, publication originelle en 2006.

À mon tour de dévorer d’une traite ce thriller fantastique !

Le début du roman se déroule dans un bar miteux d’une ville perdue où a lieu une belle fusillade. Cinq ans plus tard, le bar miteux est toujours là et la journée s’annonce aussi pourrie. Entre temps, des moines partent à la recherche d’une pierre bleue que tout le monde convoite. Parmi les différents personnages, il faut compter : un sosie d’Elvis, une jeune femme amnésique mais qui survit à tout, des moines pro de karaté, des gangster, un barman un peu paumé et bien sûr le Bourbon Kid qui avance sous sa capuche. Le tout évoluant dans une ville violente et pleine d’alcool, à la limite de la civilisation, dans un contexte d’éclipse de lune et de carnaval. Ah oui et à un moment, il y a des vampires.

C’est un thriller dans les règles de l’art avec alternance de points de vue, retournements de situation, meurtres en pagaille, apparition du surnaturel, jeunes héros naïfs, etc. On cite souvent Tarantino pour décrire l’atmosphère de « n’importe quoi est possible du moment que cela soit trash », cela s’applique particulièrement bien aux scènes d’art martial et aux affrontements déguisés, tout le monde ayant des costumes de super héros.
 
T. Le Prat, Sylvio Merini chez Jean d'Estrée,
Médiathèque de Charenton-le-Pont.
Le roman est terrifiant et drôle, voire grotesque. Il manie une mythologie de bazar, adressant de multiples clins d’œil à la culture populaire. Avec tout ça, le lecteur ne peut s’empêcher de ressentir une sympathie pour certains personnages, même s’ils finiront sans doute pourtant comme les autres.

Un vrai petit plaisir de lecture (même si l’on ne comprend pas tout).

Sa capuche recouvrait son visage : en principe, Sanchez pas pu être sûr qu’il s’agissait bien de lui. Mais, quand on a vu un homme tuer de sang-froid tous les clients d’un bar plein à craquer, on le reconnaîtrait même s’il se cachait derrière un arbre distant d’un kilomètre et demi. Même de nuit.

Les avis de Richard et de Joyeux Drille.
Challenge 
Destination PAL - la liste de lecture.

7 commentaires:

Alex Mot-à-Mots a dit…

J'en garde un bon souvenir, même si je n'ai pas lu les suivants.

nathalie a dit…

Tout pareil.

Frankie a dit…

J'avais beaucoup apprécié ce roman déjanté. C'est vrai que ça fait penser à Tarantino mais aussi John Woo et Roberto Rodriguez. Les suivants sont dans la même veine.

Miss Alfie a dit…

Depuis le temps, j'aurai pu me laisser tenter, mais non... C'est justement ce côté foutraque et bizarre qui me bloque...

nathalie a dit…

Je connais moins les autres références, j'avoue.

nathalie a dit…

Ah faut aimer le bazar et le n'importe quoi, quand même un peu, c'est sûr.

Mélusine a dit…

C'est complètement déjanté et ça m'a plu. Mais j'ai passé mon tour sur les suivants.