Nicolas de Crécy, La République du Catch, parution simultanée en France et au Japon, 2015.
Le héros, Mario, est un tout
petit bonhomme à grosses lunettes, vendeur de pianos et vivant avec un manchot
(un pingouin ?). Il est d’une famille sicilienne et ses cousins ne sont
pas du même acabit. C’est le neveu Enzo (au physique de bébé) qui dirige toute
l’entreprise depuis son QG : la République du Catch, un lieu voué à la force
et au jeu. Mais le petit Mario reçoit l’aide inattendue de fantômes.
Mario et le cousin dont il reste surtout des fragments. |
J’ai beaucoup aimé cette lecture.
Crécy est à l’aise avec toutes ces êtres déformés, plus ou moins proches de
l’être humain : trop grands, trop petits, animaliers, fantastiques, mous,
inspirés des yokai pour certains d’entre eux, moitié robots ou androïdes pour d’autres.
On est dans un univers très poétique, comme ce pingouin jouant du piano dans
l’eau, le décor peut être celui de la ville ordinaire ou de l’usine futuriste, les
codex mafieux sont détournés. Le dessin en noir et blanc fait toute sa place
aux faces grimaçantes et aux regards, aux corps déformés des freaks ou
musculeux des catcheurs.
Yeah ! Bérénice ! |
Plus on joue vie, plus le piano avant vie. Un petit air à la Philémon dans cette belle idée. |
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