La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 24 août 2016

Le métro est un lieu unique pour observer la variété de la population.

Nicolas de Crécy, New York sur Loire, 2005.

C’est comme un carnet de voyage. Quelques pages au début pour nous relater l’histoire de cette ville, New York sur Loire : des marins néerlandais débarquent sur un rocher de granit rose habité par des phoques et des mainates. Ils construisent la ville en creusant la montagne. La population mi phoque mi humaine est rejointe par des Anglais, puis des Allemands. Un abattoir à dodos est construit pour nourrir tout le monde, etc. L’histoire vous rappelle quelque chose ? Dans cette grande ville à gratte-ciel, les tuyaux de chauffage rappellent Berlin et le peintre belge Ensor a sa place, ainsi que le château de Chambord et beaucoup d’autres choses. De grandes planches aquarellées, des petits croquis sur le vif, de belles peintures… le voyage continue en images.
Quand on a de la chance, on croise le fantôme de John Lennon, un habitué de la ligne 13 du métro (mais il a ses raisons).

J’ai beaucoup aimé. On retrouve les créatures familières de Nicolas de Crécy mi homme, mi phoque, mi chien, lesquelles font bon mélange avec les Mickeys des parcs d’attraction et les riches aux dents d’or. Le dessin est toujours poétique, intense, plein de détails, de couleurs, tout semble vivant, les immeubles et les voitures. Lumière et couleur intense, mouvante, brumeuse. Une dérivation libre sur une ville très aimée.





2 commentaires:

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