La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



mercredi 28 septembre 2016

Chercher plus loin c’est s’exposer à d’amères déceptions.

Frédéric et Julien Maffre, Stern. Le croque-mort, le clochard et l’assassin, 2015.

À la première page, un village est pillé par une horde de cavaliers. Vingt ans plus tard, le mélancolique croque-mort, Stern, opère à Morrison. Charles Bening vient de mourir, ivre mort, dans le bordel local. Mais Stern remarque quelque chose de très étrange avant de l’enterrer…


C’est ici un western sans cavalcade ni diligence (quoii ?), mais qui prend place au sein d’une petite communauté. Il est question d’un alcoolique, du saloon-bordel, du shérif un peu trop obtus et d’un règlement de comptes sur fond de souvenirs de guerre de Sécession.
J’ai aimé le dessin plein de délicatesse, la couleur qui est quelquefois comme aquarellée ou même délavée, avec certains personnages qui se détachent en couleur forte sur un fond grisâtre. Stern n’est pas un croque-mort de Lucky Luke, avec le haut de forme et le vautour en bandoulière. Grand et maigre, en bottes, lisant des romans et de la poésie, c’est un drôle de personnage dans ce monde plutôt primaire et désabusé. Il reste une figure mystérieuse, au prénom étrange, dont on ne saura pas grand-chose, mais intriguant.




2 commentaires:

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