Mika Biermann, Un blanc, 2013, édité par Anacharsis.
Un petit roman potache pour se rafraîchir au cœur de l’été.
Une expédition est lancée. Son but : lancer un feu d’artifice depuis le Pôle Sud pour le passage à l’an 2001 (oui, c’est complètement con). Hélas ! Tout ne se passe pas comme prévu. Le capitaine s’égare sur un iceberg avec 3 scientifiques, le second sabote le navire et s’enfuit avec la fusée, le cuisinier fantasme et met le chauffage à fond.
L’aventure ! De nos jours l’Antarctique est truffé de stations, où des chercheurs japonais branlent des pilotes danois au sauna pendant que dégèlent des vol-au-vent au micro-ondes.
Un peu de Jules Verne, d’Arthur Gordon Pym, mais aussi de Lovecraft (va-t-on trouver un peuple mystérieux à force de délirer ?) et beaucoup de n’importe quoi pour ce livre très distrayant. Très invraisemblable. Une douce parodie des grands récits d’explorateurs et d’extase devant la grandeur des pôles. Ici les excréments des manchots réchauffent l’eau.
Depuis des heures je traverse une dépression remplie de chantilly. La neige mousseuse, battue par les vents, est percée de grottes profondes où s’accouplent des pandas des neiges. Devant attendent les oursons, obligés de se défendre contre les faucons nacelles qui plongent sur eux pour leur arracher les yeux.
G. Aillaud, Les Pingouins, 1972, Marseille MAC. |
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