Toulouse

On continue à arpenter les rues de Toulouse en buvant des cafés frappés (je continue à trier mes photos dans l’ordinateur et ce n’est pas une mince affaire). La semaine dernière, presque rien, je me suis contentée de vous montrer des photos prises dans les rues.

Aujourd’hui, c’est à peine plus, place aux hôtels particuliers.

Pendant la Renaissance, Toulouse est notamment la capitale du pays de cocagne : grâce au pastel on obtenait une magnifique teinture bleue, vendue dans toute l’Europe, qui a fait la fortune des marchands pasteliers. L’arrivée de l’indigo, suite à la « découverte » du Nouveau monde a ruiné ce petit monde. Heureusement, il restait les parlementaires et d’autres riches activités (le canal du Midi ne date que de la fin du XVIIe siècle).

Bon, et quand on est vraiment riche, on se fait bâtir un hôtel.

Il faut donc marcher en levant les yeux et en étant curieux.

Le musée du Vieux Toulouse est installé dans l’hôtel Dumay : une cour, une tourelle d’escalier, une loggia. De la pierre pour souligner les encadrements de portes et de fenêtres.

La fondation Bemberg est installée hôtel d’Assézat. Beaucoup de pierre = beaucoup d'argent, car la pierre est bien plus coûteuse que la brique. Des colonnettes, des entablements, un décor à l'italienne, une loggia... ça en jette.

L’hôtel du Vieux Raisin, un des plus beaux. De la brique et de la pierre pour le porche (côté rue) et pour les encadrements de portes et de fenêtres. Des atlantes et des cariatides. Des médaillons. La tourelle pour l’escalier. Des pilastres, des personnages mythologiques.

La semaine prochaine, on attaque les choses sérieuses et on visite la fameuse église Saint-Sernin.

On peut aussi orner son portail de lions en terre cuite pour impressionner le passant.