Hugo Pratt, Corto Maltese. Les Celtiques, traduit de l’italien par Céline Frigau, parution originale 1972, édité en France par Casterman.
Je lis ou je relis régulièrement des albums de Corto Maltese, sans forcément publier un billet. Quelques mots cependant sur cet album qui regroupe plusieurs histoires courtes qui tournent autour de la Première guerre mondiale. Et le héros, ce n’est pas la silhouette fantomatique d’un marin rétif à tout embrigadement, mais un soldat italien, ou australien, dont on ne saura pas le nom et qui meurt à la fin. Ici, les héros s’effacent dans la boue et vont prendre un verre. Le monde n’est plus pour eux.
Il y a une histoire à Venise, avec trésor caché, manuscrit secret, moines mystérieux et belle espionne. Une histoire de trésor à récupérer, avec une jolie blague de dessinateur sur les hommes qui courent. Une histoire irlandaise de trahison. Une histoire de Stonehenge avec toute la matière de Bretagne, une espionne, Puck et Obéron et un sous-marin. Une bataille sur les lignes de front de Picardie, avec un aviateur allemand. Une histoire au théâtre de guerre, encore avec une espionne, décidément.
C’est ringard et romantique à la fois, cela donne envie d’aller à Venise et à Stonehenge, c’est plein de clins d’œil à des choses connues, c’est une balade, une ballade. De temps en temps, c’est bien agréable.
Et je vous avais déjà parlé de Corto Maltese. Il était question de Rimbaud en Sibérie.
Aaaaah corto Maltese... J'aime ce graphisme, cette ambiance. Tu penses lire le dernier, avec un nouveau dessinateur?
RépondreSupprimerJ'ai entendu des critiques sur France Cul et ils ne m'ont pas donné envie. Et puis, c'est très mélancolique, très enfoui dans le passé, j'avoue que je ne ressens pas le besoin d'une actualisation.
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