La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 22 juin 2023

J’aime imaginer un monde juste où même les puissants paieraient leurs fautes.


Juan Díaz Canales au scénario et Juanjo Guarnido au dessin, Blacksad. Quelque part entre les ombres, édité en France par Dargaud, 2000. Les auteurs sont espagnols, mais la publication est directement en français.

 

Laissons-nous aller à notre faiblesse pour les privés beaux et ténébreux qui enchaînent les coups de poing et les cigarettes… Tout commence quand Natalia, un ancien amour de Blacksad, est retrouvée assassinée. Le détective privé en fait une affaire personnelle et se retrouve sur la piste d’un magnat de la ville.

Bien sûr, j’aime l’atmosphère polardeuse, qui est vraiment très réussie. Mais aussi le jeu entre animaux : le chat policier privé, le berger allemand commissaire, le renard son acolyte, le club des sauriens, etc. Un dessin nerveux qui sert à la fois les scènes d’introspection et de face à face et les scènes de bagarre. Un beau coloris expressif.

 



Cette image est superbe,  non ?


6 commentaires:

  1. J'en ai lu, c'est superbe, mais je n'étais sans doute pas assez concentrée, j'ai eu du mal à relier tous les fils.

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    1. Ce genre de polar repose toujours sur une sorte de noeud obscur, un réseau de gens louches, donc oui le fil peut être ténu. Bon là, c'est le premier, donc ça va !

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  2. Je reconnais ne pas avoir encore lu de roman policier en BD. Mais c'est vrai qu'en lisant votre article, cela me tente, du moins avec celui-ci. Bon week end.

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    1. C'est quasiment un classique du polar Blacksad !

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  3. J'ai lu toute la série (je dois en être au tome 6). J'adore ce coté pastiche animalier des romans noirs des années 50.

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    1. C’est le deuxième que je lis, j’aime beaucoup aussi. Comme des bonbons.

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