Le blog est à Turin.
Quel plaisir d’arpenter à nouveau ces grandes et belles rues, ce quadrillage orthogonal, ces trottoirs couverts par de longues colonnades à la fois différentes et harmonieuses, et de découvrir les grandes places.
Et de se poser pour reprendre des forces.
Capuccino, chocolat chaud bien épais.
Le Piémont, c’est le pays de la Maison de Savoie. Emmanuel-Philibert (1528-1580) installe sa capitale à Turin, mais c’est sous Charles-Emmanuel II (1634-1675) que la ville commence à être aménagée. Les travaux se poursuivent jusqu’au XVIIIe siècle, ce qui explique cet urbanisme homogène et aéré. La ville s’étend sur la plaine du Pô, pas gênée par le relief, elle prend ses aises.
Des Romains (et leur appropriation fasciste) jusqu'au XVIIIe siècle ! |
À la chute de Napoléon, Turin devient le foyer du Risorgimento, contre l’Autriche, et de l’unification italienne. Victor-Emmanuel II est proclamé premier roi d’Italie en 1861. Turin est la première capitale du royaume (avant que celle-ci ne descende progressivement à Florence, puis à Rome).
C’est aussi le pays de Fiat et de Lancia, de Lavazza, de Martini & Rossi, de l’éditeur Einaudi.
En ce premier jour, on marche, on vadrouille, seulement mues par la curiosité et le plaisir de découvrir, de faire des oh et des ah devant les beautés de l’architecture.
Que voir à Turin en dehors des cafés ?
- De magnifiques églises baroques – billet prochainement
- Le palais royal – billet tout aussi prochainement
- Le musée égyptien (un des plus riches du monde)
- Un musée d’art asiatique
- Galerie d’art moderne et contemporain (pour un prochain voyage)
- Pinacothèque L’Albertina (j’aimerais beaucoup y aller)
- Le musée du cinéma (pas visité) qui est installé dans la Mole, une ancienne synagogue construite en 1863 et emblème de la ville
- Un musée de la montagne
- Quelques autres palais, dont le Palais Madame et sa collection d’art, mais pour ma part je vous parlerai du Palazzo Regina
Il y a aussi de beaux passages couverts Art déco.
Turin, c’est le nord, le nord de l’Italie, mais le nord quand même. Les rues sont propres, les chiens ramassent leur caca, les automobilistes laissent passer les piétons, les parcs accueillent des corneilles mantelées, les hommes portent plus souvent que chez nous le costume, voire la cravate, c’est l’élégance, c’est le café.
Magnifique! La grande classe, finalement. Je rêve d'y aller (le train? Tu as dû expliquer ça dans un billet précédent, oui, oui.
RépondreSupprimer@Keisha : oui et c'est pas la bonne année pour y aller par le train, je ne sais pas quand ce sera réparé.
RépondreSupprimerLa ville est superbe oui!
Pendant que je lis ton billet sur Turin, on me chuchote à l'oreille que la bibliothèque royale aussi est magnifique. Je n'ai jamais visité cette ville mais j'espère bien le faire un jour.
RépondreSupprimer@JeLisJeBlogue : Elle l'est et j'en parlerai début février ! La ville est vraiment belle, je t'encourage.
RépondreSupprimerrien que pour les cafés, ça me plait beaucoup!
RépondreSupprimer@Eimelle : on a été déçu par le café des restaurants, mais le café des cafés c'est une merveille ! Ceci dit, il suffit d'aller à Vintimille pour avoir de l'excellent café. Juste de l'autre côté de la frontière.
RépondreSupprimerTurin ne fait pas partie des villes qui m'intéressent particulièrement mais ces billets visites-et-cafés peuvent tout à fait me faire changer d'avis. Budapest-Turin en train via Vienna, c'est faisable.
RépondreSupprimer@Passage : mais enfin ! Je ne comprends pas cette première phrase. De Vienne, en train, le paysage alpin doit être somptueux.
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