Le château de Valençay fait partie des lieux ultra-connus.
L'architecture actuelle a été bâtie entre le XVIe et XVIIIe siècles. C'est en 1803 que le château est acquis par son propriétaire le plus connu, j'ai nommé Talleyrand, qui avait besoin d'une belle demeure pour soigner sa diplomatie. Le mobilier Directoire date donc de cette époque. Talleyrand s'installe là et finance également certains équipements pour le bien commun (clocher de l'église, filature, cimetière, école pour enfants pauvres...).
La famille royale espagnole y est restée en exil de 1808 à 1813. Un théâtre à l'italienne est aménagé dans le jardin pour divertir la cour.
C'est grâce aux dames de la cour d'Espagne que le château possède ce magnifique ensemble de sièges puisque ce sont elles qui les ont brodés. J'ai visité deux fois le château, mais le seul souvenir que je conservais de ma première visite, c'étaient ces sièges !
Faut avouer que ce sont des merveilles. Les motifs sont hérités des herbiers et albums d'histoire naturelle, très soignés, avec des couleurs harmonieuses.
La château de Valençay fut un des dépôts pour les œuvres du Louvre pendant la Seconde guerre mondiale. Il a notamment abrité la Vénus de Milo.
J'ai visité deux fois le château. La première, au XXe siècle, avec mes parents. Je garde le souvenir uniquement des fauteuils brodés. La seconde en mai 2024, avec une amie, et la visite a été marquée par la présence de magnifiques chevaux ! Désolée Talleyrand, mais il faut savoir rendre au cheval ce qui lui appartient.
Tout d'abord Olympe, poulaine née dans la nuit qui a précédé notre visite. Elle a moins de 24 heures sur ces photos.
Je n'ai pas encore visité le château de Valançay. La région est tellement riche de patrimoine ! C'est un peu inattendu ce livre de Rick Basse dans la boutique du monument. Il faut croire que le libraire est un amateur.
RépondreSupprimerJe me suis demandé s'il n'y avait pas eu un genre de festival ou d'animation soit sur le thème de la cuisine ou celui de l'Amérique et si ce livre (présent en un seul exemplaire) n'en était pas le reliquat. Ou un fan en effet.
Supprimer