Le groupe des sept constitue une pierre fondatrice de la peinture canadienne. Qui sont-ils ? Franklin Carmichael, Lawren Harris, A. Y. Jackson, Frank Johnston, Arthur Lismer, J. E. H. MacDonald, Frederick Varley, mais il faut ajouter aussi Tom Thomson et quand même Emily Carr qui connaissait bien le groupe.
Nous sommes dans l’Entre-deux-guerres, entre 1913 et 1930, et ces jeunes peintres veulent libérer la peinture canadienne de la tutelle européenne et d’un certain académisme. Ils veulent représenter les paysages du Canada (un pays né seulement à la fin du XIXe siècle, rappelons-le) dans un style vigoureux, original, qui exalterait la puissance du pays. Tout cela débouche sur de magnifiques paysages de lacs, de forêts, de montagnes, de neige et de glace, quasi dépourvus d’êtres humains, le tout dans des couleurs audacieuses.
On admire !
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| Harris, Lac Maligne. Parc Jasper, 1924, Ottawa. |
Un sens de la composition et de l'espace. De grands vides, des lignes abruptes, des contours schématiques.
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| Harris, Cabane en rondins, 1925, Montréal. |
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| Harris, Paysage décoratif, 1925, Ottawa. |
Des couleurs totalement artificielles et arbitraires et, ne le nions pas, une tendance au mysticisme.
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| Harris, Montagnes du Groenland 1930, Ottawa. |
On s'éloigne du Canada, mais Harris a été fasciné par les paysages du très grand Nord.
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| Harris, Rue de Toronto un matin d'hiver, 1920, Ottawa. |
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| Harris, Soleil d'après midi, au nord du lac Supérieur, 1924, Ottawa. |
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| Jackson, L'Hiver au Québec, 1926, Ottawa. |
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| Thomson, Neige en octobre, 1916, Ottawa. |
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| Thomson, Cèdres givrés. Grand lac Cauchon, 1915, Ottawa. |
Des arbres comme des bijoux !
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| F. Carmichael, Temps neigeux, 1938, Ottawa. |
Des effets spectaculaires et des choix de couleur audacieux.
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| MacDonald, Aux abords de la ville coucher de soleil en hiver, 1914, Ottawa. |
La neige n'est jamais totalement blanche...
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| MacDonald, Lueurs sur les collines, 1921, Ottawa. |
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