La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.



jeudi 4 avril 2024

Lorsque la chouette hulule, nous sortons sous la lune.

 


Stanislas Moussé, Pleine lune, 2023, Le Tripode.

 

Dans une forêt mystérieuse, des bandits libèrent l’un des leurs, un grand monstre qui détruit tout ce qu’il a sous la main. Les troupes du roi (un roi sanguinaire) se lancent à leur poursuite et donnent l’assaut à l’auberge où ils sont réfugiés. Mais une servante et une créature de la forêt changeront la donne.



Ou alors c’est un monde en noir et blanc, de tout petits motifs décoratifs élégants, sans qu’aucune parole ne soit échangée, parce que seuls les dessins font vivre l’histoire. Il y a moins de violence morbide que dans le précédent volume et moins de fascination pour le sang. C’est un monde poétique et effrayant, avec plus d’humour que dans les autres volumes du même auteur. Ici, quand on entend une mouche voler, la mouche traverse la page. Et quand l’héroïne est perdue, un lièvre au regard torve la guide. Alors j’ai bien aimé.



Certains traits me semblent plus proches du dessin animé (poursuites, bagarres). Le ton est plus léger. L’auteur semble plus à l’aise avec son dessin et c’est une évolution qui fait plaisir.




Stanislas Moussé sur le blog :


5 commentaires:

  1. C'est curieux ce dessin ?? Je ne sais pas si j'aimerais !

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  2. @Claudia et @JeLis : Des trois que j'ai lus, c'est celui-ci mon préféré je pense. Lancez-vous !

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  3. Le graphisme du premier dessin me plait bien, le dernier nettement moins.

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  4. @miriam : la très majorité des pages est composée de dessins du premier type !

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