Jules Supervielle, « Les chevaux du temps » dans Les Amis inconnus, 1934.
Quand les chevaux du Temps s’arrêtent à ma porte
J’hésite toujours à les regarder boire
Puisque c’est de mon sang qu’ils étanchent leur soif.
Ils tournent vers ma face un œil reconnaissant
Pendant que leurs longs traits m’emplissent de faiblesse
Et me laissent si las, si seul et si décevant
Qu’une nuit passagère envahit mes paupières
Et qu’il me faut soudain refaire en moi des forces
Pour qu’un jour où viendrait l’attelage assoiffé
Je puisse encore vivre et les désaltérer.
Quelques lignes de poésie en attendant la reprise des billets habituels.
En attendant, vous pouvez vous aérez en lisant mes billets sur mes vacances anglo-normandes : présentation, deux étapes Néolithiques (Stonehenge, et les pierres dressées d'Avebury), le palais romain de Fishbourne et ses mosaïques ; Caen et Guillaume le Conquérant ; Salisbury (la cathédrale et Guillaume) ; le château d'Arundel (et ses magnifiques jardins) ; Petworth House (et son décor de bois sculpté).
En attendant, vous pouvez vous aérez en lisant mes billets sur mes vacances anglo-normandes : présentation, deux étapes Néolithiques (Stonehenge, et les pierres dressées d'Avebury), le palais romain de Fishbourne et ses mosaïques ; Caen et Guillaume le Conquérant ; Salisbury (la cathédrale et Guillaume) ; le château d'Arundel (et ses magnifiques jardins) ; Petworth House (et son décor de bois sculpté).
Cet entracte poétique est vraiment très sympathique...
RépondreSupprimerCela arrive de temps en temps !
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